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Tableaux des maladies professionnelles

Régime agricole tableau 18

Maladies causées par le plomb et ses composés

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Tableau et commentaires

Eléments de prévention technique (janvier 2013)

Valeur limite d'exposition professionnelle

Valeur limite réglementaire contraignante

- plomb métallique et composés :

     - VLEP 8h: 0,1 mg.m-3 exprimé en plomb.

Valeur admise

- plomb tétraéthyle (n° CAS 78-00-2) :

     - VLEP 8h : 0,1 mg.m-3 exprimé en plomb.

- plomb tétraméthyle (n° CAS 75-74-1) :

     - VLEP 8h : 0,15 mg.m-3 exprimé en plomb.

 

Mesures de restriction 

Il est impératif de se référer à l’annexe XVII de REACH pour le détail des dispositions spécifiques :

-  substances CMR 1A ou 1B visées par le tableau et produits chimiques destinés à la vente au grand public ;

-  plomb et articles de bijouterie ;

-  carbonates de plomb (n°CAS 598-63-0 et 1319-46-6) et sulfates de plomb (n° CAS 7446-14-2 et 15739-80-7) et peintures

 

Mesures d’autorisation

(consultable à l’annexe XIV de REACH) :

-  jaune de sulfochromate de plomb (CI Pigment yellow 34 – n° CAS 1344-37-2) pour 2015 ;

-  chromate de plomb (n° CAS 7758-97-6) pour 2015 ;

-  rouge de chromate, de molybdate et de sulfate de plomb (CI Pigment Red 104 – n° CAS 12656-85-8) pour 2015

 

Mesures de prévention

Eviter l'utilisation d'alliages ou de composés du plomb en les substituant par des produits moins dangereux si possible. Par exemple, Bien que l’exposition au plomb en milieu agricole soit peu fréquente, les principes généraux de prévention s’appliquent.

Eviter l'utilisation d'alliages ou de composés du plomb en les substituant par des produits moins dangereux si possible. Par exemple, les pigments à base de composés du plomb peuvent être remplacés par des pigments organiques.

Repérer les produits contenant du plomb à l'aide des étiquettes et des fiches de données de sécurité.

Donner la préférence aux procédés limitant les émissions de poussières, d'aérosols et de vapeurs. Les modifications peuvent être très diverses, allant du changement de la granulométrie de la poudre de départ à l'automatisation complète du procédé en secteur isolé, en passant par la diminution de la vitesse de rotation d'outils abrasifs, la diminution de température des procédés, l'humidification des matériaux usinés.

Ensuite, on donnera priorité aux dispositifs de protection collective, par encoffrement et captage au plus près des émissions, de façon à évacuer les aérosols et vapeurs à l'extérieur du bâtiment (après épuration) et à maintenir la concentration en plomb dans l'atmosphère du poste de travail au niveau le plus faible possible et en deçà de la valeur limite réglementaire de 0,15 mg/m3 sur 40 heures.

En complément, on peut envisager la protection respiratoire des salariés à l'aide d'un masque équipé d'une cartouche de type P3 (pour les poussières et aérosols ; il n'existe pas de filtre efficace pour les vapeurs). Les opérateurs porteront des vêtements de travail régulièrement nettoyés et pour lesquels seront prévus des vestiaires distincts de ceux destinés aux vêtements de ville. Les entreprises de nettoyage des vêtements seront informées du risque plomb.

Les mesures d'hygiène doivent être draconiennes, notamment ne pas boire, manger ou fumer sur le lieu de travail, se laver les mains et le visage avant les repas, changer de vêtements et se doucher avant de quitter le travail.

Les opérateurs doivent être parfaitement informés des risques liés à l'exposition au plomb et des méthodes à mettre en œuvre pour limiter cette exposition. Ils doivent être sensibilisés et formés à utiliser de façon adaptée les dispositifs de protection collective et les équipements de protection individuelle mis à leur disposition.